Les Trente Glorieuses et la mode...
Mine d'infos et de photos inédites, un nouvel ouvrage de Marie Simon, raconte le périple de la mode de 1945 à 1975. Ces Trente Glorieuses sont une période enchantée pour la mode, qui n'a jamais connu tant de bouleversements en aussi peu de temps ! Le new-look, la folie des bas Nylon, les scandales du bikini et de la minijupe, le jean qui devient un " basique " universel : autant de petites et grandes révolutions qui ont déchaîné les passions.Est-ce cet élan joyeux, ce tourbillon de couleurs et de lignes que tente aujourd'hui de faire revivre la mode des tenues " vintage " ?.
Cette période fut notamment marquée par la révolution du fameux "costume de bain".
Le maillot une pièce est aujourd'hui remplacé largement par le bikini, mais ce fut loin d'être toujours le cas !
On y trouve dans ce livre des photos inédites datant par exemple de 1950, où seule l'une des 4 protagonistes ose alors afficher un deux-pièces gainé, mais ne dévoilant pas son ombilic!
Cette image de nos jours bien prude, avait pourtant à l'époque choqué les Américains, qui avaient censuré ces bouts de tissu "indécents".
En 1946, la France avait connu pareille tempête lorsque le couturier Louis Réard, ancien ingénieur automobile, entreprit de faire défiler des mannequins en bikini à la piscine Molitor.
Le nom de son invention, ce minimaillot deux pièces, faisaIt réference à l'atoll du Pacifique Sud où l'armée américaine venait de procéder à un essai nucléaire.
Onde de choc textile : ses modèles habituels refusèrent de se présenter dans cette tenue et il dut alors faire appel à une danseuse nue du Casino de Paris pour présenter ses nouvelles créations.
Le succès ne fut pas immédiat et il fallut attendre les années 1970 pour que les femmes oserent le porter. Et pourtant, comme le rappelle également Kelly Killoren Bensimon, dans son livre "Le Bikini", durant l'été 1946, Louis Réard avait bien remarqué que les femmes sur la plage tiraient le plus possible leur culotte et leur soutien-gorge vers le bas de façon à bronzer au maximum. Alors, pourquoi cet abandon du Bikini ? Tout simplement parce que les autorités de plusieurs pays comme la Belgique et l'Australie l'interdirent. La prohibition se fit aussi en Italie, en Espagne et au Portugal, sous l'impulsion du Vatican qui en 1964 condamne le port du Bikini. Pour autant, le Bikini ne fut pas complétement relégué au placard puisque dans les années 1950-1960, des mannequins et actrices bravèrent les foudres de la morale en le portant, contribuant ainsi aux prémisses de sa popularité.
Face aux réactions outrées de l'époque, le Bikini ne parada donc qu'au cinéma (BB dans Et Dieu créa la femme en 1956 avec son fameux bikini vichy ou encore Ursula Andress dans James Bond contre Dr No, et la scène mythique dans ce film de Terence Young de 1962 , où l'on voit la belle sortir de l'eau, affublée d'un Bikini blanc. Le succès de celui-ci n'a d'ailleurs pas été démenti lors de sa vente aux enchères chez Christie's à Londres en 2001 puisque son prix a atteint les 140 000 dollars.)
Aujourd'hui ces petits bouts de tissu sont convoités par les deux tiers des françaises, sans parler du temple du bikini qu'est le Brésil.
Tendance rétro pour cet été où Gisele Bundchen et Naomi arborent des bikini avec culotte emboîtante à effet gaine, comme sur la fameuse photo de 1950... ! Ahh la mode !!
Cette période fut notamment marquée par la révolution du fameux "costume de bain".
Le maillot une pièce est aujourd'hui remplacé largement par le bikini, mais ce fut loin d'être toujours le cas !
On y trouve dans ce livre des photos inédites datant par exemple de 1950, où seule l'une des 4 protagonistes ose alors afficher un deux-pièces gainé, mais ne dévoilant pas son ombilic!
Cette image de nos jours bien prude, avait pourtant à l'époque choqué les Américains, qui avaient censuré ces bouts de tissu "indécents".
En 1946, la France avait connu pareille tempête lorsque le couturier Louis Réard, ancien ingénieur automobile, entreprit de faire défiler des mannequins en bikini à la piscine Molitor.
Le nom de son invention, ce minimaillot deux pièces, faisaIt réference à l'atoll du Pacifique Sud où l'armée américaine venait de procéder à un essai nucléaire.
Onde de choc textile : ses modèles habituels refusèrent de se présenter dans cette tenue et il dut alors faire appel à une danseuse nue du Casino de Paris pour présenter ses nouvelles créations.
Le succès ne fut pas immédiat et il fallut attendre les années 1970 pour que les femmes oserent le porter. Et pourtant, comme le rappelle également Kelly Killoren Bensimon, dans son livre "Le Bikini", durant l'été 1946, Louis Réard avait bien remarqué que les femmes sur la plage tiraient le plus possible leur culotte et leur soutien-gorge vers le bas de façon à bronzer au maximum. Alors, pourquoi cet abandon du Bikini ? Tout simplement parce que les autorités de plusieurs pays comme la Belgique et l'Australie l'interdirent. La prohibition se fit aussi en Italie, en Espagne et au Portugal, sous l'impulsion du Vatican qui en 1964 condamne le port du Bikini. Pour autant, le Bikini ne fut pas complétement relégué au placard puisque dans les années 1950-1960, des mannequins et actrices bravèrent les foudres de la morale en le portant, contribuant ainsi aux prémisses de sa popularité.
Face aux réactions outrées de l'époque, le Bikini ne parada donc qu'au cinéma (BB dans Et Dieu créa la femme en 1956 avec son fameux bikini vichy ou encore Ursula Andress dans James Bond contre Dr No, et la scène mythique dans ce film de Terence Young de 1962 , où l'on voit la belle sortir de l'eau, affublée d'un Bikini blanc. Le succès de celui-ci n'a d'ailleurs pas été démenti lors de sa vente aux enchères chez Christie's à Londres en 2001 puisque son prix a atteint les 140 000 dollars.)
Aujourd'hui ces petits bouts de tissu sont convoités par les deux tiers des françaises, sans parler du temple du bikini qu'est le Brésil.
Tendance rétro pour cet été où Gisele Bundchen et Naomi arborent des bikini avec culotte emboîtante à effet gaine, comme sur la fameuse photo de 1950... ! Ahh la mode !!